Projet 3D : la Chine en France... avant Shanghaï 2010
Re: Projet 3D : la Chine en France... avant Shanghaï 2010
Parallèlement à la finition du bazar de 1878, je passe à l'exposition suivante, celle de 1889... qui comptait également deux réalisations chinoises.
La première, dans l'Allée de Suffren, allée de l'exposition parallèle à l'Avenue de Suffren était un pavillon dont la place avait été concédée à la dernière minute, une toute petite place, un peu longue certe, mais très étroit, ce dont vous pourrez vous rendre compte lors de la réalisation. Les exposants étaient pour la plupart des commerçants chinois installés à Paris.
Pour rappel une gravure :

Et les premiers polygones, petit pavillon d'extrémité :


La première, dans l'Allée de Suffren, allée de l'exposition parallèle à l'Avenue de Suffren était un pavillon dont la place avait été concédée à la dernière minute, une toute petite place, un peu longue certe, mais très étroit, ce dont vous pourrez vous rendre compte lors de la réalisation. Les exposants étaient pour la plupart des commerçants chinois installés à Paris.
Pour rappel une gravure :

Et les premiers polygones, petit pavillon d'extrémité :


Re: Projet 3D : la Chine en France... avant Shanghaï 2010
Finition de cette première étape :



et réalisation de la partie centrale du pavillon avec la porte d'entrée principale :






et réalisation de la partie centrale du pavillon avec la porte d'entrée principale :



Re: Projet 3D : la Chine en France... avant Shanghaï 2010
Et pour terminer ce pavillon chinois de 1889, il ne restait plus qu'à faire les galeries qui reliaient les morceaux déjà réalisés.

De simples murs décorés de motifs chinois, avec de grandes ouvertures sur des sortes d'alcoves, certainement chacune dévolue à un commerçant chinois de Paris

On a maintenant le "look" terminé de ce pavillon.

Aucune photos d'époque n'auraient pu nous le montrer dans sa totalité, car il était quand même bien coincé entre le pavillon de la Grèce et les palissades de l'exposition !

Une dernière vue, avec un cadrage assez similaire aux seules photos de l'époque, le seul endroit où il y avait un minimum de recul et de dégagement, même si ce n'était pas de là que les visiteurs arrivaient, le plus souvent, de la Tour Eiffel.

Maintenant, je vais quand même ouvrir comme je peux les grandes portes... et essayer de les garnir un minimum, même si je n'ai aucune idée de la manière dont s'était présenté à l'intérieur.
Je pars du principe que comme lors des expositions précédentes, les produits de chines étaient présentés dans une espèce de faux désordre, bric-à-brac asiatique... et il y avait au moins une grande vitrine entre les ouvertures, à côté de la partie centrale.
Face à la sobriété et simplicité de ce pavillon, il me faudra également faire un minimum d'environnement, à savoir quelques immeubles parisiens en arrière-plan, je ne peux pas toujours mettre une tonne d'arbres pour caché le vide... et certainement, si c'est possible en fonction des cadrages, la Tour Eiffel, ou plutôt, la Tour de 300 mètres, comme on la nommait à l'époque.

De simples murs décorés de motifs chinois, avec de grandes ouvertures sur des sortes d'alcoves, certainement chacune dévolue à un commerçant chinois de Paris

On a maintenant le "look" terminé de ce pavillon.

Aucune photos d'époque n'auraient pu nous le montrer dans sa totalité, car il était quand même bien coincé entre le pavillon de la Grèce et les palissades de l'exposition !

Une dernière vue, avec un cadrage assez similaire aux seules photos de l'époque, le seul endroit où il y avait un minimum de recul et de dégagement, même si ce n'était pas de là que les visiteurs arrivaient, le plus souvent, de la Tour Eiffel.

Maintenant, je vais quand même ouvrir comme je peux les grandes portes... et essayer de les garnir un minimum, même si je n'ai aucune idée de la manière dont s'était présenté à l'intérieur.
Je pars du principe que comme lors des expositions précédentes, les produits de chines étaient présentés dans une espèce de faux désordre, bric-à-brac asiatique... et il y avait au moins une grande vitrine entre les ouvertures, à côté de la partie centrale.
Face à la sobriété et simplicité de ce pavillon, il me faudra également faire un minimum d'environnement, à savoir quelques immeubles parisiens en arrière-plan, je ne peux pas toujours mettre une tonne d'arbres pour caché le vide... et certainement, si c'est possible en fonction des cadrages, la Tour Eiffel, ou plutôt, la Tour de 300 mètres, comme on la nommait à l'époque.
Re: Projet 3D : la Chine en France... avant Shanghaï 2010
Au tour des accessoires et de l'environnement, éléments indispensables pour donner vie à ce pavillon chinois de l'Exposition universelle de 1889 à Paris.
Les portes n'étant fermées que la nuit, il faut bien les ouvrir la journée, et garnir un peu les alcôves...

...ce n'est peut-être pas la peine d'en faire trop, quelques étagères, une paire de vitrines, des pots de formes différentes et quelques plantes vertes !

Sans oublier le petit kiosque sur le côté gauche.

Comme on peut le remarquer, une fois le pavillon en place, on ne voit plus tant que çà ce qui s'y trouve...

...mais au moins, quand passera la caméra, au cas où, il y a quelque chose !

Ce qu'on pouvait voir en sortant du pavillon de la Grèce, normalement, derrière, ce sont les immeubles de Paris et l'avenue de Suffren.

Le cadrage d'époque, finalement le meilleur !

Comme personne ne l'a jamais vu, ou alors juste l'architecte à l'époque !

Il ne me reste plus que l'environnement d'arrière-plan à réaliser, les immeubles parisiens ainsi que la Tour Eiffel !
Les portes n'étant fermées que la nuit, il faut bien les ouvrir la journée, et garnir un peu les alcôves...

...ce n'est peut-être pas la peine d'en faire trop, quelques étagères, une paire de vitrines, des pots de formes différentes et quelques plantes vertes !

Sans oublier le petit kiosque sur le côté gauche.

Comme on peut le remarquer, une fois le pavillon en place, on ne voit plus tant que çà ce qui s'y trouve...

...mais au moins, quand passera la caméra, au cas où, il y a quelque chose !

Ce qu'on pouvait voir en sortant du pavillon de la Grèce, normalement, derrière, ce sont les immeubles de Paris et l'avenue de Suffren.

Le cadrage d'époque, finalement le meilleur !

Comme personne ne l'a jamais vu, ou alors juste l'architecte à l'époque !

Il ne me reste plus que l'environnement d'arrière-plan à réaliser, les immeubles parisiens ainsi que la Tour Eiffel !
Re: Projet 3D : la Chine en France... avant Shanghaï 2010
Comme l'arrière-plan est sensé donner sur Paris, je ne peux pas que mettre des arbres... je sacrifie donc un peu de mon temps à faire quelques immeubles parisiens simples, histoire de donner le change...

...mais de toute façon, il y aura quand même quelques arbres entre le pavillon de la Chine et l'avenue de Suffren.

Et il ne faut surtout pas que ces constructions parisiennes soient trop prégnantes dans l'image, il ne faut pas trop détourner le spectateur du sujet du film.

Et ce soir, je pense pouvoir tout boucler au niveau de la modélisation, avec l'ajout de la Tour Eiffel...

...mais de toute façon, il y aura quand même quelques arbres entre le pavillon de la Chine et l'avenue de Suffren.

Et il ne faut surtout pas que ces constructions parisiennes soient trop prégnantes dans l'image, il ne faut pas trop détourner le spectateur du sujet du film.

Et ce soir, je pense pouvoir tout boucler au niveau de la modélisation, avec l'ajout de la Tour Eiffel...
Re: Projet 3D : la Chine en France... avant Shanghaï 2010
Et voici le dernier ajout modélisé qui permettra à chaque spectateur d'avoir un vrai repère chronologique, la Tour de 300 mètres comme on l'appelait à l'époque, en 1889.

En fait, j'ai triché, je ne l'ai pas modélisée toute entière, on en trouve un modèle 3d libre de droit sur le site de la Tour Eiffel, mais il s'agit du modèle actuel, tel que la tour après les travaux de modifications en vue de l'Exposition internationale de Paris en 1937. J'ai donc refais le premier étage, très reconnaissables avec ses petites arches, et le dernier, avec ces espèces d'anses de panier, et le drapeau, en remplacement de l'antenne !


En fait, j'ai triché, je ne l'ai pas modélisée toute entière, on en trouve un modèle 3d libre de droit sur le site de la Tour Eiffel, mais il s'agit du modèle actuel, tel que la tour après les travaux de modifications en vue de l'Exposition internationale de Paris en 1937. J'ai donc refais le premier étage, très reconnaissables avec ses petites arches, et le dernier, avec ces espèces d'anses de panier, et le drapeau, en remplacement de l'antenne !

Re: Projet 3D : la Chine en France... avant Shanghaï 2010
D'un trait, les textures ont été réalisées. Hélas, je ne suis sûr de rien dans ce cas, aucune chromo ne m'est parvenue, pas même la moindre description dans les livres d'époque.

Je me suis donc inspiré de certains monastères bouddhistes, puisqu'il en est fait référence dans le tome 2 de la Revue de l'Exposition universelle de 1889.

Ce genre de monastère à souvent le même type de dominantes. La première, c'est le rouge. Sur les photos en noir et blanc, on voit bien que les poteaux sont foncés, mais quand même avec de petites parties qui le sont encore plus, celles-ci seront noires...

Tonalité noire que j'ai pu rapprocher du "faux marbre" peint sur les soubassements, noir ou vraiment très foncé.

L'autre dominante est celle des murs, souvent ocre jaune assez vif, je l'ai décliné ici en un peu plus discret, car en général, si c'est trop vif, c'est souvent commenté et critiqué dans les journaux. Maintenant, difficile de donner la tonalité précise, peut-être plus clair... jusqu'au sable ?

J'ai travaillé simplement les motifs sculptés, avec une des autres teintes utilisées dans l'ornementation de ces monastères, le blanc, en complément de deux tons de rouges. En dehors de quelques ors, je n'ai pas "inventé" d'autres couleurs, mais la construction en dehors des bois sculptés avait été confiée à des ouvriers catalans, il est tout à fait possible que certains traitements des couleurs ait été influencé par leur culture traditionnelle.

En ce qui concerne les toitures, ce genre de construction recevait traditionnellement un revêtement de tuiles de couleurs, vernissées, mais dans le cas de ce pavillon, on voit clairement sur les trop rares photographies que ce n'est pas le cas, est que ça ressemble plutôt à des tôles d'acier zingué, plus parisien, plus vite installé et moins onéreux.

Une dernière image pour en finir "pour le moment" avec les textures de ce pavillon, en espérant avoir la chance de trouver de nouveaux élément d'ici la production du film, ce dont je doute quand même.

Les prochaines étapes seront la réalisation d'une maquette du film, sans les textures, pour valider le ride... pour milieu de semaine prochaine.
Puis avant de lancer les rendus finaux, il me faut encore placer les visiteurs de l'exposition, comme j'ai pu le faire pour les 3 films précédents.
Mais là, cruel dilemme ! en effet, dans le cas de 1867 et 1878, j'ai utiliser des personnages de gravures détourés. Pour le futur film sur la participation de la Chine à l'exposition de 1900, j'utiliserais des personnages photographiés détourés. Mais dans le cas de cette exposition de 1889, je me demande vers quelle solution me tourner.
Même si encore, les photographies "animées" ne sont pas encore très courantes, elles sont quand même présentes !
En revanche, pour moi, ce sera un peu plus difficile de trouver ces personnages, surtout non flous !
Mais je me dis aussi que l'Exposition de 1900 étant la seule du film où la Chine participait vraiment officiellement avec un magnifique parc au Trocadéro, peut-être devrais-je réserver les personnages photographiés à ce dernier film, qui aura d'ailleurs une durée plus grandes que pour ceux de 1867, 1878 et 1889...
...à suivre, et à voir

Je me suis donc inspiré de certains monastères bouddhistes, puisqu'il en est fait référence dans le tome 2 de la Revue de l'Exposition universelle de 1889.

Ce genre de monastère à souvent le même type de dominantes. La première, c'est le rouge. Sur les photos en noir et blanc, on voit bien que les poteaux sont foncés, mais quand même avec de petites parties qui le sont encore plus, celles-ci seront noires...

Tonalité noire que j'ai pu rapprocher du "faux marbre" peint sur les soubassements, noir ou vraiment très foncé.

L'autre dominante est celle des murs, souvent ocre jaune assez vif, je l'ai décliné ici en un peu plus discret, car en général, si c'est trop vif, c'est souvent commenté et critiqué dans les journaux. Maintenant, difficile de donner la tonalité précise, peut-être plus clair... jusqu'au sable ?

J'ai travaillé simplement les motifs sculptés, avec une des autres teintes utilisées dans l'ornementation de ces monastères, le blanc, en complément de deux tons de rouges. En dehors de quelques ors, je n'ai pas "inventé" d'autres couleurs, mais la construction en dehors des bois sculptés avait été confiée à des ouvriers catalans, il est tout à fait possible que certains traitements des couleurs ait été influencé par leur culture traditionnelle.

En ce qui concerne les toitures, ce genre de construction recevait traditionnellement un revêtement de tuiles de couleurs, vernissées, mais dans le cas de ce pavillon, on voit clairement sur les trop rares photographies que ce n'est pas le cas, est que ça ressemble plutôt à des tôles d'acier zingué, plus parisien, plus vite installé et moins onéreux.

Une dernière image pour en finir "pour le moment" avec les textures de ce pavillon, en espérant avoir la chance de trouver de nouveaux élément d'ici la production du film, ce dont je doute quand même.

Les prochaines étapes seront la réalisation d'une maquette du film, sans les textures, pour valider le ride... pour milieu de semaine prochaine.
Puis avant de lancer les rendus finaux, il me faut encore placer les visiteurs de l'exposition, comme j'ai pu le faire pour les 3 films précédents.
Mais là, cruel dilemme ! en effet, dans le cas de 1867 et 1878, j'ai utiliser des personnages de gravures détourés. Pour le futur film sur la participation de la Chine à l'exposition de 1900, j'utiliserais des personnages photographiés détourés. Mais dans le cas de cette exposition de 1889, je me demande vers quelle solution me tourner.
Même si encore, les photographies "animées" ne sont pas encore très courantes, elles sont quand même présentes !
En revanche, pour moi, ce sera un peu plus difficile de trouver ces personnages, surtout non flous !
Mais je me dis aussi que l'Exposition de 1900 étant la seule du film où la Chine participait vraiment officiellement avec un magnifique parc au Trocadéro, peut-être devrais-je réserver les personnages photographiés à ce dernier film, qui aura d'ailleurs une durée plus grandes que pour ceux de 1867, 1878 et 1889...
...à suivre, et à voir

Re: Projet 3D : la Chine en France... avant Shanghaï 2010
Voici les premiers polygones pour cette maison chinoise :
La taille de ce nouveau pavillon est beaucoup plus limitée, en voilà déjà la base et la structure. Je pense effectivement que pour donner du corps à la séquence, il faudra garnir l'environnement, et notamment refaire en 3d la construction japonaise.

Même cadrage, mais avec la Tour Eiffel, là où elle se trouve par rapport à la maison chinoise de l'Histoire de l'Habitation.

Ce pavillon ne devrait pas me donner énormément de travail... à voir !

La taille de ce nouveau pavillon est beaucoup plus limitée, en voilà déjà la base et la structure. Je pense effectivement que pour donner du corps à la séquence, il faudra garnir l'environnement, et notamment refaire en 3d la construction japonaise.

Même cadrage, mais avec la Tour Eiffel, là où elle se trouve par rapport à la maison chinoise de l'Histoire de l'Habitation.

Ce pavillon ne devrait pas me donner énormément de travail... à voir !

Re: Projet 3D : la Chine en France... avant Shanghaï 2010
Aménagement de la partie intérieure du magasin... euh, de la construction chinoise !

Je m'arrêterais là en ce qui concerne l'intérieur, puisque je n'ai aucune indication !


Je m'arrêterais là en ce qui concerne l'intérieur, puisque je n'ai aucune indication !

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