à l'occasion de l'exposition universelle de Shanghaï en 2010
Cela faisait pas mal de temps que je n'avais pas posté de nouvelle réalisation ici.
J'en étais resté au Vieux Paris de l'Exposition 1900, dont la reconstitution est terminée, mais pour laquelle je termine la production du premier film, qui sera présenté à l'exposition Albert Robida de Compiègne qui débutera le 12 septembre prochain, dans 1 mois exactement. Il reste encore pas de travail à faire, mais le résultat devrait être aussi original qu'intéressant.
Mais je n'ai pas pour autant abandonné mes autres projets de films... dont un qui concerne le Parc Egyptien de l'Exposition de 1867, qui est déjà bien avancé, mais je ne peux pas pour le moment montrer d'images... mais ça ne saurait tarder...
et celui-ci, pour l'instant un projet personnel, dont le thème sera les participations chinoises dans les expositions universelles françaises, à savoir celles de 1867, 1878, 1889 et 1900.
Mais on devrait plutôt parler de la présence d'architecture ou de stands chinois aux expositions françaises, car de ces 4 expositions, seule celle de 1900 peut s'enorgueillir d'avoir eu une participation officielle du Céleste Empire !
Mais qu'importe, à l'aube de l'exposition de Shanghaï, j'ai trouvé cela intéressant que de croiser notre participation française de 2010 avec celles de la Chine dans les 4 seules expositions universelles en France... (des produits chinois étaient également présentés à l'exposition de 1855 à Paris, mais sans qu'il y ait de véritable pavillon), un petit clin d'oeil, ou une façon de remercier l'hôte

Revenons à ces participations chinoises...
pour commencer, celle de 1867 :
Le pavillon chinois était, tout comme le parc égyptien, situé dans le Quart Anglais au Champ-de-Mars, près du bord du parc, près de l'exposition des machines agricoles, côté avenue de Suffren.

En fait de pavillon, il s'agissait d'un petit parc circulaire, avec un portique d'entrée, un pavillon principal, un débit de thé et un théâtre, le tout organisé et financé par le Marquis d'Hervé de Saint-Denis. Un ensemble finalement assez charmant, très bien perçu à l'époque, même si cette réalisation fut énormément critiquée dans les expositions suivantes.

en 1878, la chine était visible en 2 lieux de l'exposition :

- une façade dans la fameuse Rue des Nations au Champ-de-Mars, qui cachait une intéressante exposition de produits chinois. D'un style inhabituel pour nous, cette façade était inspirée par une des quatre enceintes de Pékin.

- et un groupe de constructions au Trocadéro, sous l'aile gauche du Palais tout neuf, le village chinois. Pour le moment, j'ai très peu de documentation à son sujet.


en 1889, la chine était encore visible à 2 endroits :

- dans un coin du Champ-de-Mars, un peu éloigné et assez étriqué près de la Rue de Suffren, dans l'Allée de Suffren de l'exposition, non loin du pavillon grec, pour celui-là également, très peu de documents, de plus, du fait de sa situation, il n'était pas évident de le photographier.

- le second, faisait partie de la géniale "histoire de l'habitation" de Charles Garnier. Situé parmi les derniers et à côté de celle du Japon, nous ne parlons pas ici de pavillon mais plutôt de Maison Chinoise, au style chinois des plus courant, et comme pour la construction du Champ-de-Mars, très peu documenté.

et pour terminer, 1900, avec la première participation officielle :

comme en 1867, il s'agit là d'un véritable parc ou groupe d'intéressantes constructions. On avait voulu faire grand et beau... quatre pavillons en tout..
Une entrée majestueuse, la porte de Confucius, qui a demandé un an de travail, une résidence impériale, un autre pavillon sur la droite, un kiosque... beaucoup de photos, mais hélàs, la majeure partie sont sous les riches fondaisons du Trocadéro... ce qui limite un peu la richesse de l'iconographie.

Il y avait également le bazar chinois, un alignement d'échoppes qui épousait le bras droit du Palais du Trocadéro... beaucoup moins d'intérêt et trop pauvre en documentation, il ne sera pas représenté.
Ce qui fera au final 6 lieux de représentés pour 4 expositions... et au total une quinzaine de pavillons.
C'est un gros challenge pour moi, notamment à cause des autres projets que je mène de front, mais aussi à cause des recherches iconographiques qui risquent d'être longues et de ne pas m'apporter toutes les réponses nécessaires à une véritable reconstitution, mais aussi compte-tenu du fait que ce film devra être près avant Shanghaï 2010... un délai très court !