La logique aurait voulu que j'attaque celui de la Finlande, voisin de celui du Luxembourg, récemment terminé. Mais la chance en a décidé autrement.
En effet, la veille de m'y mettre, je fais un dernier tour sur internet, par "acquis de conscience", pour voir si des docs intéressantes sur le pavillon finlandais ne m'avaient pas échappé !
...et j'ai eu raison, j'ai découvert qu'il livre à son sujet avait été écrit suite à une exposition du Musée Central de Finlande... et chance encore plus grande, que ce livre avait été traduit en français, par un universitaire français, vivant en Finland, que je me suis pressé de contacter.
Pour des raisons administratives, il n'y a pas de possibilité de commander ce livre directement au Musée, mais M. Kalmbach m'a très gentiement proposer de me l'envoyer.
Ce petit livre regorge d'information très intéressantes, mais également des reproductions de plans. Il me faut maintenant recontacter le musée pour essayer d'en avoir une copie, qui me permettra alors d'être le plus fidèle possible... à suivre donc...
Revenons à nos moutons, le prochain pavillon, c'est finalement le dernier de la seconde rangée, celui qui se trouve derrière le pavillon de la Serbie et dont l'extrémité droite fait face à la passerelle du pont de l'Alma.
Un bref brief...
Resserré entre un haut rideau d'arbres et le trottoir-roulant, il est difficile de juger de son ensemble vraiment monumental. Les types d'architecture roumaine des seizième et dix-septième siècles qui ont le plus contribué à inspirer M. Formigé, l'auteur de ce palais, sont les églises d'Argesu et des trois Hiérarques de Iassy et d'Horezu.
Sur les façades sont reproduits divers motifs inspirés par l'architecture et la décoration des monuments religieux de la Roumanie. La porte principale n'est autre que le porche de l'église d'Horezu. Les fenêtres imitent celles de l'église de Stavropoleos, les colonnades des extrémités tiennent à la fois du pronaos d'Horezu et de celui d'Argesu ; enfin, sur la façade principale, l'arc de grand tympan, dont la courbe est d'un effet puissant, a été emprunté à l'église d'Argesu et il a été encore enrichi de la corniche console de l'église des trois hiérarques de Iassy. C'est également cette dernière église qui a fourni le dessin de la frise qui forme une riche ceinture à tout le monument.
Dans le hall, surmonté d'une coupole mesurant 30 mètres de hauteur, est aménagé un escalier conduisant aux galeries du premier étage, qui se terminent par 2 élégants pavillon, couronnés de deux clochetons...
Et quelques images de référence :



Et pour les curieux, même si cela ne me servira pas, quelques photos de l'intérieur du pavillon...


J'ai pour celui-ci quelques détails précis... (attention à la valse des polygones...

...pour le plaisir des yeux...


