Machine à laver par Malcapine, d'Hermnersmith

London 1851 - Innovations (techniques, transport ...)
Avatar du membre
worldfairs
Site Admin
Messages : 10916
Enregistré le : 21 juin 2004 09:41 pm
Localisation : illkirch
Contact :

Machine à laver par Malcapine, d'Hermnersmith

Message par worldfairs »

Les trois figures que nous donnons ici décrivent une machine fort ingénieuse et qui est destinée au lessivage des objets de lingerie, aux mousselines, aux couvertures, etc., etc.

La figure 1 représente la coupe aux trois quarts et en plein de l'appareil ; la figure 2 la coupe en profil et au trait; la figure 3 le plan horizontal du récipient.

figure 1 coupe aux trois quarts
figure 1 coupe aux trois quarts

On comprend très-aisément le mécanisme de cette machine. Un arbre de couche placé au centre du moteur, où est enroulée une courroie, est armé d'autant de cames qu'il y a de battoirs verticaux. Ces battoirs (B) sont mus alternativement dans le mouvement rotatif de l'axe, en sorte qu'ils viennent tomber sur un tambour C tamisé au milieu, et où se trouvent les objets à laver. Sur ce tambour sont versées les substances nécessaires au lessivage ; le tambour reçoit lui-même, par une courroie de renvoi, un mouvement d'oscillation, de sorte que les battoirs tombent perpendiculairement sur les objets, lesquels tournent autour et viennent se soumettre ainsi à leur action.

figure 2 coupe en profil et au trait
figure 2 coupe en profil et au trait

Les inventeurs ont réalisé par cet agencement une notable économie : les objets ne subissent aucune altération, et la main-d’œuvre remplace, on le comprend, une grande quantité d'ouvriers.

Cette machine peut être mise en mouvement dans une grande buanderie au moyen d'une machine à vapeur.

figure 3 plan horizontal du récipient
figure 3 plan horizontal du récipient

On a multiplié, à Londres, les buanderies destinées aux classes pauvres. Il en existe sur plusieurs points, et notamment auprès de Régent's-Park. Il est probable que cette nouvelle machine pourra être avantageusement appliquée dans ces établissements si utiles et si économiques.

Il serait désirable que l'on multipliât ces buanderies à Paris et dans les villes ouvrières de France.

On compléterait ce genre d'établissements par des bains à bon marché. Nous en avons visité plusieurs en Angleterre qui sont d'une excellente combinaison.

Article repris du Journal Illustré de L’Exposition de 1851



Retourner vers « Londres 1851 - Innovations (techniques, transports...) »