Le pavillon du Danemark est, comme celui de la Finlande, situé sur la deuxième rangée de la rue des Nations. Il reproduit le type des maisons bourgeoises du Danemark au XVIIe siècle. C’est à celte époque que les arts furent florissants dans la presqu’île.
Une coupole bulbeuse s’élève sur l’angle du pavillon, dont le pignon est orné de boiseries sculptées.
La construction, en bois et briques, comporte deux corps de bâtiments à angle droit.
L’intérieur ne forme qu’un grand hall avec deux galeries meublées à la moderne.
Ces deux pavillons sont assurément très caractéristiques chacun dans leur genre. Ils étaient malheureusement moins bien placés pour être appréciés que ceux qui dominaient la Seine.
Outre ces deux pavillons des Nations du Nord, nous donnerons encore des vues de pavillons coloniaux au Trocadéro. Nous aurons ainsi terminé la série des reproductions de palais étrangers, qui ont eu tant de succès à l’Exposition universelle qui va finir.
On ne peut nier, en effet, qu’une des plus intéressantes manifestations d’art de cette magnifique fête n’ait été la rue des Nations, si curieuse par le pittoresque de ses constructions, et par sa situation sur la rive du fleuve.
Une promenade sur cette terrasse du bord de la Seine vous reportait en quelques instants aux belles époques d’art de tous les peuples, et retraçait l’image des plus florissantes civilisations.
Coupoles et minarets, clochers et campaniles vont disparaître dans quelques jours, nous laissant un inoubliable souvenir.
