Le pavillon du grand-duché de Luxembourg est situé dans la rue des Nations, mais non en première ligne sur la Seine. M. Vaudoyer s’est inspiré de l’architecture locale pour élever cet élégant petit Palais.
Pavillon du Grand Duché du Luxembourg
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Pavillon du Grand Duché du Luxembourg
Texte et illustrations de "La construction moderne - 11 aout 1900"
Le pavillon du grand-duché de Luxembourg est situé dans la rue des Nations, mais non en première ligne sur la Seine. M. Vaudoyer s’est inspiré de l’architecture locale pour élever cet élégant petit Palais.
Le pavillon du grand-duché de Luxembourg est situé dans la rue des Nations, mais non en première ligne sur la Seine. M. Vaudoyer s’est inspiré de l’architecture locale pour élever cet élégant petit Palais.
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Re: Pavillon du Grand Duché du Luxembourg
Illustrations de "A travers l'Exposition de 1900"
- Le Pavillon du Luxembourg
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Re: Pavillon du Grand Duché du Luxembourg
Texte et illustration de la revue "L'Exposition Illustrée" de 1900
Le grand-Duché de Luxembourg a fait des frais relativement très considérables pour figurer officiellement à l'Exposition de 1900, où il est remarquablement représenté.
- La pavillon du Luxembourg (Façade Est)
Le grand-Duché de Luxembourg a fait des frais relativement très considérables pour figurer officiellement à l'Exposition de 1900, où il est remarquablement représenté.
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Re: Pavillon du Grand Duché du Luxembourg
- Pavillon du Grand Duché du Luxembourg
©Héliotypes - Exposition Universelle de 1900
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Re: Pavillon du Grand Duché du Luxembourg
Article extrait du magazine "A l'Exposition" de 1900
Le Luxembourg, lui, a voulu faire simple, je dirais timide, si le mot ne me paraissait, un peu fort.
Son Palais officiel est situé derrière celui de la Belgique, entre ceux de la Perse et de la, Finlande, dans une ombre et dans une paix, délicieuses par les jours d'été. Il reproduit très fidèlement une partie de l’ancien Hôtel de Ville de Luxembourg, qui est devenu palais grand-ducal.
La reconstitution est due à l’architecte Vaudoyer. Nous avons vu Luxembourg et la déclarons parfaite. C’est un bâtiment du style de la Renaissance espagnole, en forme de long parallélogramme, terminé à ses extrémités par deux pavillons ornés de larges fenêtres à entablements saillants; l’un des deux pavillons porte l’imitation d’un beffroi flamand et une jolie tourelle en encorbellement. Les fenêtres sont en plein cintre. Les renseignements les plus détaillés sont fournis aux visiteurs avec un extrême empressement par un personnel peu nombreux à la vérité,-mais des plus obligeants. Les représentants officiels du grand duché de Luxembourg, que nous avons eu l’honneur d’interviewer, sont d’une affabilité extrême, et nous tenons à les remercier ici de l’amabilité avec laquelle ils se sont mis à notre disposition pour nous montrer les richesses de leur exposition nationale.
Elles sont de plus d’une sorte, et témoignent d’une activité que nous ignorons trop, généralement, chez ce petit peuple ami.
Au hasard d’un passage un peu rapide, signalons :
De belles cultures de roses — des faïences d'utilité et d’art — des ateliers d’électrolyse, de galvanoplastie et d’électricité industrielle — des fabriques de ganterie et de parfumerie. — Puis, en vrac : lumière électrique, curaçao, alcools de grains, tannerie, vitraux d’art, tapisseries, chasublerie, bitters, eaux minérales, céréales, et un réseau téléphonique qui couvre tout le pays et que bien d’autres, sans parler du nôtre, pourraient envier.
Le Luxembourg présente aussi de très intéressants échantillons de céréales.
Il y a intérêt aussi — mais un intérêt d’un tout autre genre — à déguster les bières délicieuses qui sont servies dans les frais sous-sols du Luxembourg et de la Belgique. Ces boissons nous paraissent étranges, à nous Parisiens trop habitués aux bières bavaroises, mais elles ont leur charme. Et ce charme s'augmente lorsqu’une jolie Wallonne, fraîche comme une fleur, vous dit en souriant de ses quatre-vingt-quinze dents de neige :
— Monsieur, vous pouvez boire, say-tu. Monsieur Raoul Ponchon il aye venu ici la s’maine dernière, et il a déclaré la bière excellent.
Qui ne s’inclinerait devant cette autorité?
Le Luxembourg, lui, a voulu faire simple, je dirais timide, si le mot ne me paraissait, un peu fort.
Son Palais officiel est situé derrière celui de la Belgique, entre ceux de la Perse et de la, Finlande, dans une ombre et dans une paix, délicieuses par les jours d'été. Il reproduit très fidèlement une partie de l’ancien Hôtel de Ville de Luxembourg, qui est devenu palais grand-ducal.
La reconstitution est due à l’architecte Vaudoyer. Nous avons vu Luxembourg et la déclarons parfaite. C’est un bâtiment du style de la Renaissance espagnole, en forme de long parallélogramme, terminé à ses extrémités par deux pavillons ornés de larges fenêtres à entablements saillants; l’un des deux pavillons porte l’imitation d’un beffroi flamand et une jolie tourelle en encorbellement. Les fenêtres sont en plein cintre. Les renseignements les plus détaillés sont fournis aux visiteurs avec un extrême empressement par un personnel peu nombreux à la vérité,-mais des plus obligeants. Les représentants officiels du grand duché de Luxembourg, que nous avons eu l’honneur d’interviewer, sont d’une affabilité extrême, et nous tenons à les remercier ici de l’amabilité avec laquelle ils se sont mis à notre disposition pour nous montrer les richesses de leur exposition nationale.
Elles sont de plus d’une sorte, et témoignent d’une activité que nous ignorons trop, généralement, chez ce petit peuple ami.
Au hasard d’un passage un peu rapide, signalons :
De belles cultures de roses — des faïences d'utilité et d’art — des ateliers d’électrolyse, de galvanoplastie et d’électricité industrielle — des fabriques de ganterie et de parfumerie. — Puis, en vrac : lumière électrique, curaçao, alcools de grains, tannerie, vitraux d’art, tapisseries, chasublerie, bitters, eaux minérales, céréales, et un réseau téléphonique qui couvre tout le pays et que bien d’autres, sans parler du nôtre, pourraient envier.
Le Luxembourg présente aussi de très intéressants échantillons de céréales.
Il y a intérêt aussi — mais un intérêt d’un tout autre genre — à déguster les bières délicieuses qui sont servies dans les frais sous-sols du Luxembourg et de la Belgique. Ces boissons nous paraissent étranges, à nous Parisiens trop habitués aux bières bavaroises, mais elles ont leur charme. Et ce charme s'augmente lorsqu’une jolie Wallonne, fraîche comme une fleur, vous dit en souriant de ses quatre-vingt-quinze dents de neige :
— Monsieur, vous pouvez boire, say-tu. Monsieur Raoul Ponchon il aye venu ici la s’maine dernière, et il a déclaré la bière excellent.
Qui ne s’inclinerait devant cette autorité?
