par worldfairs » 10 août 2012 09:00 am
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http://www.pieuvre.ca
La formation politique municipale Projet Montréal a annoncé jeudi son intention de protéger la Biosphère, l’un des derniers symboles de l’Exposition universelle de 1967, mais également un musée de la nature récemment menacé par des réductions budgétaires décrétées par le gouvernement fédéral. La conseillère de De Lorimier Josée Duplessis, appuyée par le chef Richard Bergeron, déposera ainsi une motion, lors du conseil municipal du 20 août prochain, en faveur du maintien de l’offre muséale dans cet ancien pavillon des États-Unis situé sur l’Île Saint-Hélène.
La Biosphère
Mme Duplessis a par ailleurs déclaré que « la Biosphère est un chef d’œuvre architectural et un symbole d’Expo 67, situé en plein cœur du Parc Jean-Drapeau. C’est un lieu unique et spectaculaire, qui doit rester accessible aux Montréalais. La Biosphère est aussi le seul musée consacré à l’environnement en Amérique du Nord. Il faut maintenir ses activités ».
La conseillère demandera donc au Conseil de ville d’intervenir auprès du gouvernement conservateur pour respecter le protocole d’entente signé en 1991, lequel lie les parties jusqu’en 2016, et de maintenir les activités muséales de la Biosphère jusqu’à cette date, tel que stipulé à l’entente.
Elle demandera également que la Ville et le gouvernement canadien travaillent au maintien et à la bonification des activités muséales de la Biosphère traitant de l’environnement et des changements climatiques. En dernier lieu, elle réclamera que l’accès au public à ce chef d’œuvre d’architecture soit maintenu.
« Le dôme géodésique de la Biosphère, conçu par l’architecte américain Buckminster Fuller, est le plus imposant bâtiment de ce genre au monde. Il faut en préserver l’accès au public. De plus, les activités de son musée sont uniques en Amérique du Nord », a pour sa part ajouté Richard Bergeron.
Le gouvernement du Canada a investi plus de 17,5 millions de dollars dans l’aménagement et l’exploitation du Centre d’interprétation de la Biosphère. Le gouvernement fédéral contribuait ainsi au 350e anniversaire de la Ville de Montréal, célébré en 1992, rappelle Projet Montréalpar voie de communiqué.
Dans la foulée des coupes budgétaires de ce printemps, le gouvernement conservateur faisait récemment savoir que la Biosphère changera de vocation d’ici la fin de 2013. D’un musée dédié à l’environnement, où se tiennent depuis une quinzaine d’années de nombreuses activités éducatives à l’intention des jeunes écoliers de la région de Montréal, les installations hébergeraient bientôt un centre de météorologie fermé au grand public. « Les élus montréalais doivent se mobiliser pour faire reculer le gouvernement conservateur. Des bureaux de fonctionnaires n’ont pas leur place au Parc Jean-Drapeau », a conclu Josée Duplessis.
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La formation politique municipale Projet Montréal a annoncé jeudi son intention de protéger la Biosphère, l’un des derniers symboles de l’Exposition universelle de 1967, mais également un musée de la nature récemment menacé par des réductions budgétaires décrétées par le gouvernement fédéral. La conseillère de De Lorimier Josée Duplessis, appuyée par le chef Richard Bergeron, déposera ainsi une motion, lors du conseil municipal du 20 août prochain, en faveur du maintien de l’offre muséale dans cet ancien pavillon des États-Unis situé sur l’Île Saint-Hélène.
La Biosphère
Mme Duplessis a par ailleurs déclaré que « la Biosphère est un chef d’œuvre architectural et un symbole d’Expo 67, situé en plein cœur du Parc Jean-Drapeau. C’est un lieu unique et spectaculaire, qui doit rester accessible aux Montréalais. La Biosphère est aussi le seul musée consacré à l’environnement en Amérique du Nord. Il faut maintenir ses activités ».
La conseillère demandera donc au Conseil de ville d’intervenir auprès du gouvernement conservateur pour respecter le protocole d’entente signé en 1991, lequel lie les parties jusqu’en 2016, et de maintenir les activités muséales de la Biosphère jusqu’à cette date, tel que stipulé à l’entente.
Elle demandera également que la Ville et le gouvernement canadien travaillent au maintien et à la bonification des activités muséales de la Biosphère traitant de l’environnement et des changements climatiques. En dernier lieu, elle réclamera que l’accès au public à ce chef d’œuvre d’architecture soit maintenu.
« Le dôme géodésique de la Biosphère, conçu par l’architecte américain Buckminster Fuller, est le plus imposant bâtiment de ce genre au monde. Il faut en préserver l’accès au public. De plus, les activités de son musée sont uniques en Amérique du Nord », a pour sa part ajouté Richard Bergeron.
Le gouvernement du Canada a investi plus de 17,5 millions de dollars dans l’aménagement et l’exploitation du Centre d’interprétation de la Biosphère. Le gouvernement fédéral contribuait ainsi au 350e anniversaire de la Ville de Montréal, célébré en 1992, rappelle Projet Montréalpar voie de communiqué.
Dans la foulée des coupes budgétaires de ce printemps, le gouvernement conservateur faisait récemment savoir que la Biosphère changera de vocation d’ici la fin de 2013. D’un musée dédié à l’environnement, où se tiennent depuis une quinzaine d’années de nombreuses activités éducatives à l’intention des jeunes écoliers de la région de Montréal, les installations hébergeraient bientôt un centre de météorologie fermé au grand public. « Les élus montréalais doivent se mobiliser pour faire reculer le gouvernement conservateur. Des bureaux de fonctionnaires n’ont pas leur place au Parc Jean-Drapeau », a conclu Josée Duplessis.