par worldfairs » 23 août 2018 12:18 pm
Publié dans la "Construction Moderne" de 1993
Le pont Alamillo : la majesté de Séville
Santiago Calatrava, on le sait, n’a pas l’habitude de concevoir des ouvrages banals. Son imagination d’architecte, associée à sa rigueur d’ingénieur formé à l’école suisse, a permis à ce surdoué des formes et des espaces, teintés d’ibérisme façon Dali, de se forger une signature parmi les plus prisées du moment.
A Séville, pour que les visiteurs puissent accéder aux différents sites de l’Exposition universelle, Santiago Calatrava a adjoint à son talent toute sa fierté de Catalan. Il y a réalisé deux ouvrages d’art en béton blanc, dont un, le pont de l’Alamillo, sur le Meandro San Jeronimo, est particulièrement majestueux. Il s’agit d’un pont à haubans, à mât incliné unique de 140 mètres de haut, et de 200 mètres de portée. Ce qui est surprenant, c’est la position très audacieuse du mât, totalement excentrée, qui soutient à lui seul - et d’un seul côté - tout le poids de la travée et son trafic routier. Résultat : une légèreté inouïe de son dessin, qui évoque d’ailleurs l’envol d’un cygne.
Pour l’anecdote, les visiteurs australiens, eux, y ont vu un... boomerang !
Publié dans la "Construction Moderne" de 1993
Le pont Alamillo : la majesté de Séville
Santiago Calatrava, on le sait, n’a pas l’habitude de concevoir des ouvrages banals. Son imagination d’architecte, associée à sa rigueur d’ingénieur formé à l’école suisse, a permis à ce surdoué des formes et des espaces, teintés d’ibérisme façon Dali, de se forger une signature parmi les plus prisées du moment.
A Séville, pour que les visiteurs puissent accéder aux différents sites de l’Exposition universelle, Santiago Calatrava a adjoint à son talent toute sa fierté de Catalan. Il y a réalisé deux ouvrages d’art en béton blanc, dont un, le pont de l’Alamillo, sur le Meandro San Jeronimo, est particulièrement majestueux. Il s’agit d’un pont à haubans, à mât incliné unique de 140 mètres de haut, et de 200 mètres de portée. Ce qui est surprenant, c’est la position très audacieuse du mât, totalement excentrée, qui soutient à lui seul - et d’un seul côté - tout le poids de la travée et son trafic routier. Résultat : une légèreté inouïe de son dessin, qui évoque d’ailleurs l’envol d’un cygne.
Pour l’anecdote, les visiteurs australiens, eux, y ont vu un... boomerang !