Le pavillon qui abritait le Luxe, la Parure et la Fantaisie se présentait comme un écrin dont la sobriété faisait ressortir la splendeur des objets exposés.
Hommage à la beauté, ce pavillon s'adressait tout particulièrement à la Femme. Ce que vous y trouviez, Madame, avait pour effet de souligner vôtre charme.
Que vous entriez par l'entrée principale située à front de l'avenue de l'industrie ou que vous veniez des palais du Diamant et de l'Elégance qui en étaient la préface ou le prolongement, vous pénétriez dans un royaume, le vôtre.
Un grand hall vous accueillait.
Les représentants de la haute parfumerie vous y honoraient.
Désiriez-vous satisfaire un caprice de fumeur? Des articles étaient présentés, pour messieurs et dames.
La bijouterie de fantaisie vous attendait plus loin.
Au-delà, le Salon des Orfèvres vous introduisait au domaine où tout ce qui brille est œuvre d'art et d'argent.
En haut des escaliers, des tailleurs pour messieurs présentaient à celui qui vous accompagnait, des vêtements de coupe impeccable.
Dans la galerie à l'étage, le Val St Lambert vous enveloppait des mille feux de ses cristaux.
Des pièces remarquables en cristal taillé évoquaient les thèmes du siècle moderne : « Le Commencement et la Fin du Monde », « L'Eclatement de la Terre ... ».
La beauté et la richesse : bijouterie et joaillerie vous pareraient volontiers de leurs créations.
S'il y en avait pour des dizaines de millions, de nombreux bijoux étaient à portée des bourses modestes.
Au long de la galerie, maroquinerie et ganterie de luxe tenaient boutique.
Par ailleurs, la Coiffure d'art, la Haute Couture et la Fourrure réservaient leurs principaux attraits pour les manifestations et les défilés qui avaient lieu dans le Palais de l’élégance.
© Guide Officiel Exposition Universelle de Bruxelles 1958 - Desclée & Co